Mobility and modularity: the end of the classroom pattern?

En retour du séminaire « Mobility & Modularity: the end of the classroom pattern » donné par John Traxler et Ronald Lenz dans le cadre des Rencontres Design Education 2010/2011, le site Regards sur le Numérique a publié un articles sur l’évènement :

Imaginez. Au lieu d’apprendre sagement sur votre chaise d’écolier l’organisation d’une cité au Moyen Âge, vous vous promenez réellement dans les rues d’une ville d’aujourd’hui, guidés, grâce à votre mobile, par un GPS … médiéval. L’expérience, tentée à Amsterdam, pourrait bien faire des émules et devenir la norme d’un cours d’histoire.

Extrait :

L’exemple d’introduction, présenté par Roberto Cassati, du groupe Compas, permet de mieux comprendre ce qu’est le «mobile learning» :

« En Afrique du Sud, les étudiants utilisent couramment leurs téléphones pour poser des questions par SMS à leurs profs. Ce système a deux avantages : d’abord, on ne se doute pas de la quantité d’informations, notamment scientifique, que l’on peut faire tenir dans un SMS.

Ensuite, la réactivité du dispositif permet de poser une question exactement au moment où on en a besoin, donc d’optimiser son temps, tout en améliorant ses connaissances. »

Bref : faire éclater les murs de la classe, par l’utilisation intelligente des TICE à l’école, c’est le défi que proposent les défenseurs de cette nouvelle technique d’apprentissage. Selon eux, l’enseignement ne doit pas se cantonner aux murs étroits d’une salle de classe, mais peut revêtir bien d’autres réalités.

John Traxler, professeur de Mobile Learning à l’Université de Wolverhampton et fondateur de l’Association Internationale du Mobile Learning (IAML), s’intéresse à cette question, depuis le début des années 2000. Il en détaille la longue liste d’avantages :

« Tout d’abord, grâce aux outils portables, l’apprentissage franchit des barrières sociales, économiques, et bénéficie à ceux que les structures fixes d’enseignement excluent habituellement », explique-t-il.

C’est le premier argument en faveur du « mobile learning » : il ouvre la voie de l’apprentissage aux enfants exclus du système éducatif classique, parce qu’ils sont en situation de handicap et ne peuvent pas se déplacer, parce que leur pays ne dispose pas des infrastructures suffisantes, ou encore parce qu’ils appartiennent à des catégories sociales marginales.

 

L’article est disponible à cette adresse